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septum [ sɛptɔm ] n. m.• v. 1560; mot lat. « cloison »♦ Anat., zool. Cloison séparant deux cavités (d'un organe, d'un organisme). Septum nasal. Septum interventriculaire, interauriculaire du cœur. — Adj. SEPTAL, ALE, AUX .
● septum nom masculin (latin septum, clôture) Cloison entre deux parties d'un tissu vivant, d'un organe, d'un organisme. Diaphragme permettant d'obturer une tubulure ou un récipient. (Avec une seringue, on peut, à travers le septum, faire le vide, ajouter ou soutirer un produit.)septum⇒SEPTUM, subst. masc.ANAT., BOT. Cloison séparant deux cavités, deux parties d'organe. Septum interventriculaire. Une série de septa convexes (...) dont la présence traduit les repos successifs du Champignon (Bot., 1960, p. 273 [Encyclop. de la Pléiade]). Septums cardiaques (...) séparant les chambres cardiaques en cavités droite et gauche (Méd. Flamm. 1975).♦ Septum lingual, médian. ,,Lame fibreuse verticale dont la base s'insère sur la membrane [du muscle hyoglosse] (...) et sur l'os hyoïde et qui chemine entre les faisceaux musculaires jusque vers la pointe de la langue`` (LOV.-VEILL. 1954).♦ Septum (nasal). Cloison séparant les fosses nasales. Dans les carnassiers (...) comme le chien, (...) le cartilage du septum produit deux ailes qui prolongent les os du nez (CUVIER, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 660).Rem. Le mot est souvent empl. dans la nomencl. lat.: Les deux ventricules du cerveau sont séparés par une cloison mitoyenne qu'on nomme septum lucidum; les deux ventricules du cœur, par une cloison mitoyenne que l'on appelle septum medium (LITTRÉ-ROBIN 1858). Septum cordis. Septum femorale. Septum linguae (Méd. Biol. t. 3 1972).REM. 1. Septicide, adj., bot. Qui se produit, qui s'ouvre par la désagrégation des septums. L'ovaire [dans la fleur du lin] se transforme à maturité en une capsule septicide à cinq loges (J. LOURD, Le Lin et l'industrie linière, 1964, p. 24 ds ROB. Suppl. 1970). V. déhiscence A 1 ex. de Plantefol. 2. Septifère, adj., bot. Valves septifères. Valves du péricarpe qui portent des septums après la déhiscence du fruit. Voir A. DE CANDOLLE, Introd. à l'ét. de la bot., Paris, Libr. encyclop. de Roret, t. 1, 1835, p. 177. 3. Septotomie, subst. fém., chir. Ablation totale ou partielle d'un septum, en particulier du septum nasal. (Dict. XXe s.).Prononc. et Orth.:[
]. LITTRÉ: septum; ROB., Lar. Lang. fr.: septum ou saeptum. Plur. des septums mais aussi parfois septa (ex. supra). Étymol. et Hist. 1575 (A. PARÉ, Œuvres compl., éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 1, p. 191). Empr. au lat. saeptum, septum « clôture, barrière, enceinte; diaphragme ». Fréq. abs. littér.:33.septum ou sæptum [sɛptɔm] n. m.ÉTYM. V. 1560, Paré, sæptum; septum, XXe; mot lat. « cloison, paroi ».❖♦ Didact. (anat.). Cloison délimitant deux cavités de l'organisme. || Septum lingual ou médian : lame verticale et médiane de la langue. || Septum lucidum, entre les deux ventricules latéraux du cerveau. || Septum nasal. ⇒ Cloison; septotomie. || Septum interventriculaire, inter-auriculaire du cœur.0 (…) les femmes avaient le septum nasal percé pour admettre une barrette composée de disques alternativement blancs et noirs enfilés et serrés sur une fibre rigide.Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, p. 295.♦ Septe (des polypiers).❖COMP. V. Septomycètes, septotomie.
Encyclopédie Universelle. 2012.